18 septembre 2006

Nîmoiseries (II)

Au muchacho qui a pris l’alternative dans une arène de troisième catégorie le même jour que Valentín Ruiz, ils ont proposé d’être le protagoniste d’un crime de lèse tradition taurine en confirmant son alternative dans la plaza française de Nîmes avec le Juli comme parrain complice. Cayetano dans ces conditions passera à l’histoire – je ne sais si de la tauromachie ou du cirque, mais certainement du marketing – pour avoir été :
- celui qui a toréé le moins de novilladas sans picador en public ;
- celui qui aura combattu le moins d’utreros après sorteo avec d’autres novilleros et
- le premier à confirmer son alternative en France.

De Cayetano Rivera Ordóñez et de Simon Casas, au regard de leurs trajectoires, cela ne m’étonne pas. Mais le Juli, s’il avait eu un peu de dignité il aurait dû refuser de confirmer une alternative d'arène de troisième catégorie à un matador sans préparation suffisante, dans une arène comme Nîmes qui a toujours été d’une catégorie très discutable quant à la qualité et au sérieux des spectacles qu’elle propose.

Ceci dit nous pouvons imaginer ce qu’il y a à attendre de Simon Casas si on lui donnait la gestion de la Monumental de Las Ventas. Un personnage capable d’organiser des confirmations d’alternatives complètement artificielles pour gagner quatre sous de plus en foulant aux pieds la tradition, que sera-t-il capable de faire à Madrid ?
D'après Bastonito