11 octobre 2007

Protectards


Nous n’avons pas pour habitude à CyR de donner trop d’écho aux protectards. Nous estimons en effet qu’il faut bien évidemment rester vigilents mais que point trop n’en faut. Un sondage commandé par le quotidien local semble confirmer que ces énergumènes n’ont pas forcément l’audience qu’ils prétendent ou même celle que certains des nôtres veulent bien leur accorder. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il n’y a pas de danger. Il suffit de se rappeler les propos récents (par là) de notre actuel Président de la République envisageant l’évolution de la corrida et quelques semaines plus tard l'évocation de son éventuelle interdiction aux moins de 16 ans pour s'en persuader. Il y a quelques jours, en fouinant dans mes archives je suis tombé là-dessus :

… / … Si à Céret tant de bons aficionados se sont ainsi éveillés à l’esthétique de la corrida et surtout si la plupart d’entre eux – je l’espère – sont devenus des « toristas » convaincus, c’est qu’ils ont été précocement sensibles à l’atmosphère même d’un « combat à mort », d’un drame qui a consacré leur afición en l’orientant dans le sens d’une robuste et exaltante émotion. C’est en effet la commotion du combat et non point seulement son pittoresque, c’est l’exécution quasi liturgique de la mort réelle du taureau et de la mort toujours virtuelle du matador qui une fois ressentie, trempe l’âme de l’aficionado et lui assigne ses exigences …/… (Extrait de Toros en Céret - Dr Henri EY)

Telle était la carte de vœux de l’ADAC en 1997, il y a tout juste dix ans, et ça n'a jamais été autant d'actualité.