11 novembre 2009

Orthez 2010, en terres de Toros


C’est désormais officiel, en 2010 Orthez verra débouler une corrida des peu contemporains toros de Madame Dolores Aguirre.
Ce n’est pas une nouveauté, mais une corrida de la Doña, brave ou mansa, c’est la promesse et l’espoir de sortir de l’ordinaire du toro commercial et monopiqué. Et pour nous mettre un peu plus l’eau à la bouche, une bonne partie de la course devrait être cinqueña.
Mais les responsables orthéziens n’abandonnent pas pour autant leur politique, ô combien louable, de défricher, découvrir, et proposer à l’afición ce que les tenants du taurinement correct et du modernisme décadent sont bien trop frileux pour oser, ou même simplement penser. La démarche leur a d’ailleurs valu l’an passé la campagne de dénigrement que vous savez, orchestrée notamment par l’inénarrable et ses sbires. Peu importe, la ligne est maintenue en 2010 et c’est le principal.
La matinée sera donc l’occasion de découvrir le fer historique de Saltillo mené par Enrique Moreno de la Cova qui en a entrepris la rénovation, pour ne pas dire la résurrection. Vous pourrez lire tout ceci dans l’ouvrage Saltillo publié par Pierre Dupuy en 2007.
Le hasard fait parfois curieusement bien les choses. Et le hasard a fait que la programmation orthézienne se trouve cette année « en phase » avec le dernier acte de commerce de l’inénarrable. Ce dernier, n’en manquant pas une, a pitoyablement tenté de s’attribuer une influence plus ou moins directe dans ce choix. Le voilà désormais oscillant entre le risible et le pathétique.
Pour connaître un peu quelques responsables de la commission d’Orthez et très bien quelques proches du ganadero, je n’ai pu m’empêcher d'éclater de rire à la lecture de cette tentative de récupération du niveau d’une cour d’école maternelle. Cosas de toros me direz-vous. Certes, mais hélas révélatrices.