11 février 2010

Le cosmos n'est plus ce qu'il était


Il y a quelques jours, Monsieur Bernard Domb, alias Simon Casas s'est livré à un vrai-faux "chat" sur le site burladero punto com. J'écris "faux" car un "chat", un vrai, ce n'est pas cela, enfin pas vraiment. Je vais y revenir.
Il était assez croustillant le lendemain de lire l'inénarrable (oui j'avoue... désolé Caroline !), nouveau et officiel porte plume du plus grand organisateur du cosmos, s'auto-satisfaire de la haute tenue des questions posées par les internautes et se (ré)auto-féliciter de l'absence de trublions mal élevés et impertinents. En vérité, rien de très nouveau sous le soleil, car en fait de "chat", les questions étaient triées, puis, plus ou moins partiellement censurées, voire totalement censurées, on peut le supposer.
C'est Florent Moreau sur son blog qui nous a éclairés sur cette curieuse manière de pratiquer le "chat"...
Vous allez me dire... Oui je sais, tout le monde s'en fiche et tout le monde s'en doutait. C'est que ce n'est pas ça le plus croustillant. Le plus croustillant dans cet univers policé, de politesse, de bonnes manières et, n'ayons aucun doute, de totale hypocrisie, ce sont deux réponses données par le maître du cosmos. Deux réponses a priori anodines mais tellement révélatrices.
Commençons par la question de Florent qui portait sur la supposée première catégorie des arènes de Nîmes. Evidemment, oser prétendre que Nîmes se situe à la hauteur de Madrid ou Bilbao, pour ceux qui connaissent, ça ne peut que faire l'objet d'une franche partie de rigolade. Et ce n'est déjà pas si mal. Mais ça, vous savez.
Et le maître du cosmos nous fait cette réponse ahurissante quant à sa conception première, donc profonde, de la catégorie supposée des premières arènes du cosmos, je le cite : "Nîmes est une arène de première comme l'indique le règlement taurin, plus de quinze spectacles annuels dans une capitale de province."
Un arène de province. Mais la province de quelle galaxie alors ?
Revenons sur terre. Tout cela serait donc purement administratif. De là à penser qu'il ne s'agit que d'une affaire de fric. Non, je ne peux y croire...

Passons maintenant de Nîmes à Mont-de-Marsan.
Le maître du cosmos s'est ensuite fait une joie d'annoncer que José Tomás ferait le paseo dans toutes SES arènes, y compris Mont-de-Marsan.
Mont-de-Marsan, Mont-de-Marsan, Mont-de-Marsan... Mais mince, moi qui croyais naïvement que c'était Marie Sarah l'empresa de Mont-de-Marsan.
Vous vous souvenez ? Les photos avec madame le maire, la presse conviée, le grand tralala, Chopera dehors, une femme aux commandes... "Allons zenfaaants de la patrieeee !" Le jour de gloire féministe, national, taurin, tout était enfin arrivé. Il fallait bomber le torse !
Eh bien non. Marie Sarah et Simon Casas ne feraient donc qu'un. Tout cela n'était que batage médiatique superficiel pour enrober les petites affaires habituelles du mundillo. Du pur bling-bling très dans l'air du temps.
Je suis au quatorzième sous-sol là. Un univers s'effondre. Je suis effondré moi-même. Décidément, le cosmos n'est plus ce qu'il était.

PS Un petit message personnel à mes amis de Pablo Romero : je vous préviens, il est hors de question que je mange froid !