31 août 2010

Zalduendo, Bilbao, zéro...


N'est pas Durand qui veut et écrire sur rien n'est pas à la portée du premier Tendido69 venu. Je pourrais passer le temps en parlant du Guggenheim, d'Anish Kapoor, de son canon à peinture rouge, ses excréments en béton ou ses miroirs déformants où les filles de Pepina passeraient des heures à s'élaborer des migraines. Ou bien dire qu'au-delà de Zabalburu et de la voie ferrée, la Calle de Las Cortes de l'autre côté était jalonnée de putes immigrées mais ponctuée par mon hôtel. Je dois avouer qu'aux heures indues de mes retours, je l'empruntais, mon ébriété à l'abri d'un taxi.
Je repasserai pour la frime.
La corrida de Zalduendo a commencé dans le rose confort imaginaire et ouaté d'une poitrine gonflée d'injures, et la vigueur d'un doigt dressé. Elle a fini la tête lourde de lassitude. Entre les deux, rien que trois gouttes pour faire basque et un peu de volonté d'emballer le sprint final de la part de Manzanita. Nouveau rendez-vous manqué avec ces figures que je vois rarement.

>>> Quelques clichés vous attendent sur le site, rubrique RUEDOS.

Photographie © Frédéric 'Tendido69' Bartholin