10 janvier 2011

Adolfo y Adolfo


Printemps 1996. « Los Alijares ». C’est notre première visite dans ce campo paradisiaque, que l’on devinait austère malgré tout, sans ostentation, profondément et authentiquement rural. Adolfo Martín et Adolfo Martín, père et fils. L’année d’avant, ceux qui allaient devenir « los Adolfos » s’étaient présentés à Céret, découverts par l’ADAC. 
Le 8 juillet 1995, toros d’Adolfo Martín pour Javier Vázquez, Pepín Liria et Gilles Raoux.
Cette même année, après le succès de 1994, l’ADAC avait répété une novillada des héritiers de Maria do Carmo Palha, les Veragua d’un certain Monsieur Fernando Palha.
1995, grande année pour Céret de Toros.
Avant la féria, chez les aficionados, l’ambiance était énorme. Et chose rare, nous ne fûmes pas déçus. Déjà il se disait que c’était à « Los Alijares » que se trouvaient les véritables victorinos et plus à « Las Tiesas ». On ne parlait pas encore des adolfos. Mais le prénom ne mit pas longtemps à se faire.
Adolfo, le père, décédera en 1998, la même année où son élevage sera présenté à Madrid, mobile, encasté, vif comme on les aime et laissant Óscar Higares sur le carreau.