03 avril 2011

Jusqu'ici tout va bien


Lu à l’instant sur le site burladero.com, sous la plume d’un certain Carlos Bueno, à propos de la corrida de Victorino Martín de Castellón :

Y sería falso negar que hubo casta, quizá suavizada y contagiada del moderno concepto de toreabilidad. O lo que es lo mismo, el tercio de varas fue, un día más, un auténtico simulacro. Sólo el sexto apretó algo más en el peto, aunque, como sus hermanos, sólo recibió un puyazo.

Soit plus ou moins : "Il serait faux de nier qu’il y eut de la caste, peut-être rendue suave et contaminée par le concept moderne de toréabilité. Ou, ce qui revient au même, que le tercio de varas fut, encore aujourd’hui, un authentique simulacre. Seul le sixième poussa un peu plus dans le caparaçon, bien que, comme ses frères, il ne reçut qu’une seule pique."

Une corrida de Victorino, des toros toréables et faibles, une pique. Même ce genre de site le relève désormais.
Je me demande parfois comment nous en sommes arrivés là.
En France, la temporada va bientôt commencer et on ne va pas tarder à nous expliquer (nouvelle pique en vue oblige) qu’il faut faire moins saigner, pour voir plus de piques.
Foutaise et faux problème. Sauf rares exceptions, les toros d'aujourd'hui, ou ce qu’il en reste, n’ont même plus la force d’en prendre deux.
A part ça, jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien...

Dessin © Jérôme 'El Batacazo' Pradet