27 mai 2013

Nostalgie taurine


Il y a dix ans, Joaquín Vidal cessait d’écrire ; je recevais Toros, La Lettre de l’ANDA et El Aficionado ; je lisais Tendido et La Voz de la Afición ; les lots de la San Isidro prenaient le métro — de Batán à Ventas —, moi, des photos… argentiques ; j’allais seul à Vic ; je rêvais Bilbao et Pamplona ; Luis Francisco Esplá et sa cuadrilla donnaient des leçons de lidia ; les fundas n’étaient encore qu’une mauvaise plaisanterie ; à Las Ventas, une « Delantera baja » au soleil coûtait 12,50 euros de moins qu’aujourd’hui ; j’achetais des livres taurins ; je regrettais Burladero.com ; les Victorino avaient de la caste et Terres taurines n’existait pas ; les Valverde, Hernández Pla, Conde de la Corte, « Pablo Romero », Barcial et autres Tulio sortaient à Madrid ; Céret présentait des novillos navarrais… Navalón fumait et Dolores souriait.