09 juillet 2013

Jeu de regards


Célia avait déjà vérifié, à plusieurs reprises, posant son nez contre la vitre, et puis rien, toujours rien. Peut-être n’étaient-ils pas encore arrivés ? Alors, pourquoi tout ce branle-bas, tous ces va-et-vient ? Les corrals demeuraient désespérément vides, mais elle sentait que ça n’allait pas durer.

























Une fois encore, elle est revenue sur ses pas, pour réexaminer les lieux. Comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt, elle s’est approchée de l’embrasure creusée dans le mur, la plus basse, celle qui se trouvait à sa hauteur, une poignée de centimètres au-dessus du sol à peine, juste trois pommes. Elle pouvait l’atteindre facilement, seule.

























Soudain…

























Ils sont là ! Les toros sont là ! Tout à l’heure ils n’y étaient pas, mais, maintenant, ils sont là, les Palha. Les Palha sont là, et les autres aussi. Les Escolar sont dans le corral d’à côté et les Cuadri, arrivés dans la nuit, derrière.




















Nous ne manquerons pas de vous tenir plus amplement informés par la suite ; pour l’heure, l’actualité de la plaza cérétane est ici.